Actualité du mar, 23/01/2024 - 18:22
Catégories : Akata

Le mois de mars est synonyme, tous les ans,  d’un triste anniversaire. Celui de la triple catastrophe du Tohoku. Aussi, cette année, nous vous proposerons à cette occasion un one shot de Takashi Murakami : Le Chien qui voulait voir le Sud. Adapté du roman à succès de Seishu Hase (disponible aux éditions Picquier), ce manga nous plonge dans un Japon désillusionné. En nous confrontant à des situations de vie complexes, il nous oblige à regarder sans faux-semblant notre humanité.

Résumé : depuis la triple catastrophe du Tohoku, Tamon est devenu un chien errant et il voyage inlassablement vers le Sud... Sur sa route, il rencontre de nombreux laissés-pour-compte de la société : un père de famille poussé au crime, un immigré, une prostituée et un vieillard aux portes de la mort. Mais ce chien ne juge jamais les humains et il pourrait même soigner le cœur de ces âmes meurtries par la vie... Pourtant, malgré les liens qu’il crée au fil de ses rencontres, il ne semble jamais vouloir s’arrêter. Toujours, il avance vers le Sud. Quelle est sa véritable motivation ? 

 

Takashi Murakami est très connu par les lecteurs de manga, pour son très touchant (et traumatisant) Le Chien gardien d’étoiles (qui fait son retour en ce début d’année aux Editions Pika). Il revient ici au service d’une histoire emplie d’humanité. En suivant ce chien errant, et dont l’objectif est révélé à la fin du récit, il nous confronte aux défaillances du monde moderne.

Pour Akata, c’est aussi une manière d’aborder de manière originale la triple catastrophe qui a frappé la préfecture de Fukushima. Après Daisy, lycéennes à Fukushima, Je reviendrai vous voir ou Colère nucléaire, ce titre est une manière différente et complémentaire de s’y intéresser. Notre dixième anniversaire était une parfaite occasion pour vous le proposer.

L’ouvrage sera disponible le 7 mars prochain. Il est traduit par Alexandre Goy et mis en pages par Adween. Le logo de couverture est signé matice•design sous la supervision de Tom « stade » Bertrand.