Qu'est-ce que #WeLoveManga ? Un mouvement collectif, lancé à l'initiative de Manga.io [8] porté par les acteurs du manga en France (éditeurs, libraires, mangakas...) en vue de sensibiliser les lecteurs à la problématique du piratage.
Pourquoi maintenant ?
En étudiant de près la consommation de mangas en France, il a été constaté que sur 400 millions de chapitres lus chaque année, plus de la moitié l’était de façon illégale. Autrement dit, c’est comme si les mangakas, les éditeurs et les libraires n’étaient rémunérés que pour la moitié de leur travail. Ces chiffres ont été ramené à l’échelle d’une année pour arriver à une date symbolique : à partir du mois de juillet, les professionnels ne sont plus rétribués et travaillent gratuitement.
Quelles actions mener ?
C’est en rassemblant l’immense communauté de lecteurs de mangas que nous pourrons arriver à un meilleur système. Pour soutenir le mouvement, c’est très simple : vous pouvez reposter les visuels publiés sur les réseaux sociaux en l'accompagnant du #WeLoveManga.
Du côté des Editions Akata…
Nous rappelons que les Editions Akata restent une maison d'édition indépendante, et que chaque publication (aussi anodine puisse-t-elle paraître) représente une véritable prise de risque. Nous publions des ouvrages que nous voulons partager, sans nous soucier de leur succès au Japon, pour essayer de construire un catalogue centré sur l’humain. Aussi, nous tenons à rappeler que derrière chaque ouvrage, chaque série, se cachent de nombreuses personnes. Les auteurs avant tout, mais aussi les traducteurs, graphistes, correcteurs… Plusieurs mangakas se sont d’ailleurs déjà exprimés publiquement, quant à leur inquiétude, leur colère, leur peine, de voir leurs oeuvres piratées en français. Shinobu Seguchi, Souryu, Natsumi Aida, pour n’en citer que quelques-uns.
Aujourd’hui, plus que jamais, pour soutenir la diversité éditoriale des mangas en français, et nous permettre - ainsi qu’à tous les éditeurs motivés - de vous proposer des oeuvres de plus en plus pointues, la seule solution reste de soutenir l’offre légale.