Yuhki Kamatani fait sans aucun doute partie des artistes qui ont marqué profondément le paysage du manga. Déjà, avec Nabari (autrefois publié chez Kazé Manga), son travail avait été très remarqué. Mais la publication, en février 2018, d'Eclat(s) d'âme, a fini de marquer les esprits : à n'en pas douter, Yuhki Kamatani décrit les êtres humains comme peu de personnes savent le faire. Un an après la fin de sa série devenue culte, c'est avec un plaisir bien particulier que nous vous annonçons la publication de son autre bijou de sensibilité : Nos c(h)oeurs évanescents.
Résumé : Yutaka Aoi est un jeune garçon particulièrement sensible et réservé. Introverti, c’est grâce à la musique et au chant qu’il s’ouvre aux autres. Aussi, en entrant au collège, il souhtaite en intégrer la chorale. Avec sa voix d’ange très cristalline, il espère même devenir soprano. Mais tandis que la chorale manque de voix masculines, acceptera-t-on qu’il interprète une partie souvent confiée à des femmes ?
Nos c(h)oeurs évanescents se construit donc autant comme l'histoire d'une chorale de collégiens, que comme le portrait de différents membres qui la composent. Avec beaucoup de poésie et d'empathie, Yuhki Kamatani croque le quotidien de ses protagonistes comme peu savent le faire. L'oeuvre parle en filigrane de la vie en groupe, de la construction de soi à l'adolescence (et à la puberté), de l'importance de trouver sa place, du rôle de l'art dans l'expression de son individualité… Totalisant 8 tomes, ce manga a été prépublié dans les pages du magazine Morning. La version française sera publiée à un rythme trimestriel, à partir de février prochain. A noter que tous les tomes (à l'exception du volume 7) s'ouvriront sur une magnifique page couleur, dont Yuhki Kamatani a le secret.