Actualité du lun, 22/05/2023 - 18:00
Catégories : Akata

Depuis la publication de Mon père alcoolique et moi en 2017, la carrière de Mariko Kikuchi a connu un nouvel élan au Japon. En effet, ce premier ouvrage qu’elle livrait sous son vrai nom a fortement marqué les esprits et grâce à ce succès, la mangaka a pu continuer à proposer des récits biographiques, aux thématiques faisant toujours écho à ce qu’elle a vécu dans l’enfance. Le recueil que nous vous présentons aujourd’hui, Survivre à ses parents toxiques - Vous n’êtes pas obligés de les pardonner, est le résultat d’un travail documentaire qu’elle a réalisé auprès de différentes personnes.


Résumé : comment se construire à l'âge adulte quand, dès la petite enfance, votre équilibre a été entravé par vos parents ? Trop exigeants, trop cruels, voire complètement toxiques… À travers les témoignages de personnes issues de milieux différents (journaliste, employé de bureau, réalisateur de films porno, femme au foyer, écrivaine, etc.), Mariko Kikuchi scrute, sans fard ni faux-semblants, la vie d’adultes d’aujourd’hui qui souffrent encore des traumatismes que leur ont fait subir leurs parents.


Dans un monde où l’on met sans arrêt sur un piédestal la notion de « famille », Mariko Kikuchi met un coup de pied dans la bienséance ! En recueillant la parole - sans la juger - de nombreux adultes encore en proie avec leurs difficultés, elle montre à quel point il existe de trop nombreux foyers défaillants. Soyons clairs : Survivre à ses parents toxiques n’est pas un livre très facile ou agréable à lire. Il appuie là où ça fait mal, en montrant des réalités qu’on préférerait parfois ne pas voir. Mais il permet d’ouvrir un débat essentiel… et il aidera peut-être certains lecteurs à avancer sur le chemin de leur reconstruction, en leur rappelant qu’ils ne sont pas fautifs.
 
L’ouvrage sera proposé à l’automne prochain, au format 147 x 210 mm, sans jaquette, tout comme le précédent de l’autrice (ou encore La Virginité passé 30 ans et Asana n’est pas hétéro). Il contient un total de 11 témoignages. Il est traduit par Alexandre Fournier, mis en pages par Céline Olive et le logo est signé Tom « spAde » Bertrand.

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